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Choses vues au rond-point de La Mure et ailleurs
Les deux mouvements ( mai 68 et déc 2018) se ressemblent : alliance de populations étonnante, une tendance à la démocratie directe inattendue (pour celui qui a vécu les deux époques) mais ils sont dissemblables par les âges et le style de participation .Je vais tenter de les rapprocher
Pour entrer dans « l’Histoire » et avoir une influence, tout mouvement social doit inventer une composition de populations originales et diverses ; il doit être composite. La composition en 2018, est un dosage explosif comme en Chimie (acides, détonateur et solution de base avec milieu et température favorables) est inédite. Les grands mouvements sociaux comme la Révolution 89 ou de 1848, la Résistance de 40 à 45, la lutte contre la guerre d’Algérie et la pratique ordinaire de la torture, réussirent partiellement parce qu’ils furent des mélanges de classes, aux conditions matérielles et idéologiques non homogènes réunis par hasard, un soir de ras le bol, et tout d’un coup « ça marche »
Ici j’ai vu trois barrages, dans une région des populations intéressantes, diversifiées, avec des gens ordinaires, silencieux en temps habituel ; pas des prolos en difficultés mais des petites gens, employés secteur privé, fonctionnaires, cadres moyens et agents de service, qualifiés administratifs, temporaires, intérimaires, artisans, travailleurs qualifiés et quelques petits bourgeois. Quelques jeunes mais surtout des gens mûrs et posés ; pas de tête brulée. La moyenne d’âge est de 40 ans . S’il y a peu d’ouvriers, ils expriment leur sympathie au filtrage : (klaxon de routiers, salut de voitures d’entreprise etc..).Par ailleurs, la population voisine offre un soutien (dons en espèces, boissons, aliments, planches, bois de chauffages)
Le plus captivant dans cette foule composite- rarement vue- est que cette combinaison fonctionne sans jalousie interne de gens qui seraient en situation difficile mais, paradoxalement pas dramatique, (ici petite ville, il y a des parents, des amis, du travail au noir en tous genres …) . Pas d’exclus, pas de déchéances complètes, pas de marginaux, pas de paumés, pas d’alcool. Une tenue morale étonnante dans des conditions presque « sauvages » : vie dehors en permanence, y compris la nuit. Selon mon impression, ce qui les réunit est une colère et pas simplement un désarroi : le sentiment du déclin général … Tout d’un coup « on n’y arrive plus » ! La « cata » : car il n’était pas prévu que leurs enfants seraient moins bien lotis qu’eux-mêmes, qu’après avoir tant travaillé pour les aider et en croyant que pousser les enfants à l’école était justifié ; ils pensaient que leurs enfants franchiraient la barrière de l’aisance et d’une vie sans trop de soucis matériels… Et puis : c’est le chômage qui pointe, les petits boulots instables ! Pas prévu qu’on se serre la ceinture pour des miettes ; et pas prévu qu’il n’y aurait pas d’espoir, même pour leurs petits-enfants. Le rapport intergénérationnel alors est désespérant ; se maintenir avec peine ou un déclin aigu ! Ils ont beaucoup attendu, espéré de Chirac puis cru en Sarko et enfin cerise sur le gâteau, on fait confiance à Hollande et même résultat : des promesses et rien et même chaque fois, c’est pire. Donc un mélange détonant de déçus où la conscience du déclin est généralisée, on ne voit rien venir :« on est dans le brouillard !! »
Alors, on se serre les coudes à un rond-point quelconque, on se réchauffe au feu de l’amitié improvisée. Avec une simplicité étonnante et une fraternité improvisée. Comme il y a 50 ans, je sens une ambiance style 68 (mais sans enseignants, ni les étudiants) chez des quinquas rangés et raisonnables. Bref j’ai vu des gens âgés qui découvraient l’action collective avec émerveillement : cad les relations directes humaines, chaudes, sans façons, simples, tournées vers l’action immédiate et l’efficacité (l’invention du slogan on « bloque » tout !) . Conséquence pour moi, observateur professionnel : un choc heureux ! mais je dois revoir mes classiques : changer de boussole et de paradigme de mon analyse des classes sociales au cours de deux siècles d’analyse marxiste efficaces pour comprendre les différences et les actions ;et alors c’est fini, ça. Marx est bien mort et aussi les « analyses » simplistes « lutte de classes » du genre, partis de gauche ou syndicats dits révolutionnaires. Ce constat est aussi vrai de l’impuissance de catégories fines du genre soi-disant CSP ou d’ autres classements administratifs de différenciation de groupes sociaux. Il vaut mieux couper en deux, la population française. On a deux grands groupes : les pauvres, les riches ….et les autres, entre les deux, ou ailleurs à l’étranger par exemple mais ils pèsent sur notre économie. La frontière est simple et claire
Le schéma de la discrimination sociale est, pour une famille de 4 personnes parents et 2 enfants, la frontière engendrée par le fait de vivre avec 2000 euros/ mois. Là c’est être pauvre . Impossible de l’ignorer, de l’éviter aujourd’hui avec cette conso qui nous harcèle, qui expose avec insolence ceux qui se gavent ; le luxe étalé partout, le penchant des médias à flatter la richesse arrogante qui encensent les millionnaires, lesquels exposent avec insolence leur gaspillage à la mode écologiste; prêcher des économies pour les autre dans un étalage ahurissant de richesses, une publicité exacerbée, , les multi-logements, les boutiques , les achats d’art , les jets privés. On n’échappe pas à cette propagande qui pousse à la consommation corruptrice, et donc il faut s’endetter. Car ça rend déshonorant de ne pas en être, de ne pas suivre la pression du milieu, transmise par les enfants dans les loisirs, à l’école, dans les clubs. Impression d’être largué et mis à l’écart, banni et sans espoir.
Le nouvel événement est cet écrasement des classes moyennes. Coincées entre deux blocs les pauvres et les riches qui sont au dessus ou ailleurs , des extra-terrestres pour chacun de nous : les archi milliardaires qui tiennent tous les fils de l’économie (et celui de la toute-puissance militaire) et qui font la politique en coulisses avec des serviteurs stipendiés. Ils sont inconcevables pour nos consciences de petits bourgeois que le « peuple » ne peut même les imaginer
Être riche aujourd’hui par contre, c’est avoir au minimum 4000 euros/ mois pour 4 personnes, en étant proprio de son logement : ça c’est un luxe que la population n’entrevoit plus avant. La plupart de ces riches naviguent avec 5 ou 6000 euros/mois. Parmi eux, une partie mal connue circule entre les deux :pauvres/riches, Elle navigue entre deux eaux, en essayant de rendre service aux millionnaires et servent de prête-noms, de pions et de caches. Ils sont les larbins dans une collaboration impossible à concevoir si on ne les approche pas ; ils dépendent entièrement des riches ; comme les magazines « people » le suggèrent. C’est devenu un métier : larbin et jouer l’esbrouffe ! Leurs revenus varient fortement : au moins un million de foyers) sont des esclaves de riches, vivent en dessous de table. Ils participent au moral des classes supérieures, Ils assurent l’entretien des grands capitalistes et sont les serviteurs des rentiers et de ceux qui « n’existeraient » pas sans le travail du peuple, eux qui exploitent de loin par la spéculation , le blanchiment de affaires douteuses.
Mais il y a encore et davantage une autre planète : ceux qui ne comptent pas , aux revenus entre 100 000/ et 400 000 par mois pour 3 ou 4 personnes. Ils sont plus nombreux qu’on ne pense. La France et un des pays les plus riches du monde ( en 6è place) . Gros industriels, « Boursiers », qu’on ne voit jamais etc. Tous vivent ailleurs, bien cachés, paradis fiscaux ou autres planques : gros industriels, spéculateurs, affairistes, artistes ,dirigeants des grands groupes (GAFA). Probablement cinq cent mille personnes sans compter leurs dépendants (gestionnaires-valets, journalistes laquais, auteurs, avocats, conseillers, communicants ). Ils détiennent plus de la moitié des richesses françaises mais ils restent inconnus, sinon par quelques scandales ponctuels et révélations insolentes pour le peuple ( J. Halliday) . Ils font les élections, choisissent les Présidents, soutiennent tel ou tel parti, subventionnent tel hobby ou groupe de pression pour un quelconque vote . Ce sont eux qui, des coulisses, dirigent la France par personnel interposé : élus, députés, maires de grandes villes les professionnels de la politique qu’ils entretiennent, leurs partis qu’ils subventionnent, les télés et radios qu’ils achetèrent et la presse qu’ils détiennent. Aucun média n’est libre aujourd’hui même pas les écolos ou l’extrême gauche sans parler du reste !
La vie au rond-point
Improviser une vie en commun -repas, garde la nuit, veille au point crucial, évitement d’accident ou incident- n’est pas habituel pour des gens de 35 à 55 ans du moins ceux que j’ai vus .Et pourtant ça marche, alors qu’on nous avait fait croire que nous étions tous d’irréductibles individualistes, des citoyens indifférents ; un peuple d’égoïstes ! Or, on voit l’inverse : la solidarité, la fraternité. Un pacifisme certain : pas de violences ; pas en compagnie de cris de colère, pas d’hystérie mais au contraire le sang-froid, la tranquillité, le calme au bord de la route et quand quelqu’un manifeste sa colère, un conducteur, on ne l’agresse pas ;on reste poli avec lui. Le partage de la nourriture, est symbolique, fraternelle ; on use des dons alimentaires et on « cuisine » un peu. C’est propre : pas de déchets abandonnés, pas de désordre dans la cantine attenante à la « cabane » de garde. On mange debout dans la bonne humeur et les blagues. Puis on range les provisions et on évacue les couverts jetables dans des containers ad hoc.J’ai été impressionné par cette différence avec Mai 68. Là c’était le « bordel », le « je m’en foutisme » et la saleté ! on la laissait aux femmes de ménage des Facs… qu’on ne « voyait » pas d’ailleurs !! On était au-dessus, nous « étudiants aisés », révolutionnaires gâtés !
La discussion interne, au bord de la route, toujours ouverte, dans le rejet de l’autorité hiérarchique , représente le côté positif :le rejet de l’expert imbu , le soi-disant spécialiste invité dans les médias à longueur de journée, pour interdire la parole du peuple. Avec leurs employeurs, ces disant informés, complices avec les journalistes, les chefs de la pensée, les spécialistes auto-proclamés. Ici au rond-point, pas de directions, ni de hiérarchies, pas des leaders d’opinion comme en Mai 68, ; on se tient à l’écart du gavage des machines de l’information en continu qui nous saoule de fausses interviewes spontanées d’envoyés spéciaux qui choisissent bien leur cible pour passer leur message. Eux, qui ont fait Sciences Po ! manquent totalement d’humour. Ils nous prennent carrément pour des imbéciles en commentant les événements: par exemple, ils ont repris les chiffres officiels de « manifestants » que le Ministère de l’intérieur leur jette comme un os à ronger. ils reprennent les chiffres exacts des manifs, à l’unité près, obéissants, alors qu’ils honteusement sous-évalués Tout doit être compté » par un Etat – Dieu le Père : tel jour en France 56789 manifestants… et moi et moi !! Le ridicule de ces chiffrages devrait interpeller les fanas de l’info en continu. Que dire, sans rire, quand E. Philippe invite 8 porte parole ; un vient à moitié (deux minutes ) et s’en va, l’autre, on le voit pas (absent, clandestin, fictif ?) comment on calcule alors : un est venu ? un et demi ? ou 0,5 porte-parole. Les perroquets des infos sont humiliés par leurs employeurs, et t ces journalistes triés sur le volet plient l’échine renonçant à leurs propres opinions. Qui peut compter, à l’unité près, le passant et le curieux, le demi-convaincu et le manifestant engagé, celui qui ne fait que regarder et celui qui va rester, celui qui se glisse là par hasard ou le convaincu ? Comment compter ceux qui sont des infiltrés des RG , des touristes, des habitants de la rue. ? Quelles sommes de comique on pourrait faire avec ces pataquès des comptages ou des faux savoirs
On comprend alors les GJ « :Pas de chefs , pas de « structure » donc ….!
Ah ! cette structure, celle du parti « organisé », ça obsède les médias de Paris et même les journalistes régionaux ; ça affole les fabricants de l’opinion qui nous bourrent du mythe du chef nécessaire. « Si pas de chef, pas de mouvement « ! disent les journalistes obéissants, enfants des bourgeois dominants pendant 50 ans dans la représentation républicaine ; « la démocratie c’est nous ! .. On ne va pas recevoir une leçon de ce petit peuple sympa certes mais emmerdant à la longue, du bas- côté de la route ». Et pourtant quelle claque en 3 semaines, ils ont prise, dans ce nouveau paysage ! Ils pleurent :« donnez-nous des représentants, des chefs, qu’on puisse négocier avec eux ». Fabriquer parmi eux des futurs traitres, les corrompre, en faire enfin de nouveaux Daniel Cohn-Bendit : un monstre d’opportunisme et cynisme (j’ai connu son frère aîné qui racontait des vertes et des pas mûres sur ce futur chef apte à tous les reniements) ; voilà notre fonction, disent les médias !!
Bref, ce refus « des chefs de passage qui veulent rester à vie », est une nouveauté passionnante dans un essai de démocratie directe, un essai à réfléchir. Pas de correspondants fixes, donc, au bord de la route mais un égalitarisme du barrage ; division des taches informelle sans ordres ni commandants ; bonne humeur. Que des choses enthousiasmantes ! Ici au rond-point refus de protocoles de réunions ; refus du formalisme en association, refus de la politique droite/ gauche avec règles, statuts, ordre du jour, inscrits et encartés. Tout ce qui avait fait 80 ans de politique y compris à gauche et extrême gauche est balayé. . Refus des castes internes, et de hiérarchies ; refus des corps intermédiaires : syndicats, associations et partis organisés. C’est scandaleux pour les politicards, les carriéristes , ce refus de chefs officiels permanents. Il faudra que le referendum à I C réfléchisse à éliminer tout ce qui a fait la république bureaucratique sur un siècle : des professionnels qui commencent à 18 ans une « carrière » et qui veulent vivre 60 ans de ça ; une vie d’élu à vie qui ont tous la même origine, le même parcours universitaire, le même manque de connaissance de la vie économique. De temps en temps que l’élu revienne dans le monde réel en prenant une place dans la production. Et que la Chambre de députés soit constituée de tous le milieu économique, de tous les âges de la société réelle.
Pas de porte-parole fixe, donc, au bord de la route mais égalitarisme; division des taches informelle, sans ordres ni commandants ; bonne humeur. Que des choses attirantes ! Ici au rond-point refus de protocoles de réunions ; refus du formalisme en association, refus de la politique droite/ gauche avec règles, statuts, ordre du jour, inscrits et encartés. Tout ce qui avait fait 80 ans de politique y compris gauche et extrême gauche. Refus des castes internes, et de hiérarchies ; refus des corps intermédiaires : syndicats, associations et partis organisés. C’est très scandaleux pour les politicards, les carriéristes : pas de chefs ,ni de porte-parole , ni de représentants officiels : tout ce qui a fait la république bureaucratique sur un siècle :balayé !!.On veut la simplicité et l’égalité des rapports dans l’action ; seule l’efficacité immédiate ;pas de plan au-delà de 2 ou3 jours ;pas d’ordres du jour. Egalitarisme sur le barrage de la route comme sur le chantier : une communauté de travail le phalanstère de Fourier bien connu dans la région.
Le rond-point comme symbole
Le choix politique du rond-point est une belle image ! Pas de chaires et de tribunes, pas des gens en haut et d’autres en bas ! Rien à voir avec le Forum Romain ou l’Agora grecque. Pas des gradins avec niveaux supérieurs/inferieurs ; que des citoyens sur le même plan. Celui qui tient les routes tient le pays. Quel sens de la tactique non violente à fort rendement, à forte visibilité, que cette image du rond, là où toutes les routes convergent. Image de la réunion pacifique de la circulation des idées qui restera dans l’Histoire . En tout cas, ce geste est dévastateur pour le « Macroléon le petit » car l’Europe et le monde voient ce terrible désaveu de l’élection présidentielle minoritaire en participation . « Vous nous empêchez de vivre correctement ; alors nous on vous filtre et on vous ralentit pour discuter à égalité, à plat ».
Je ne parle pas du flair des GJ sur les événements qui puent la provoc. Car pour discréditer, on envoie immédiatement des pros de la casse ; évident qu’il y a chez les casseurs, des infiltrés de la police et des jeunes indics payés , des jeunes gens tenus par leur casier .Depuis 60 ans c'est banal pour faire condamner par l'opinion ; pour retourner la sympathie populaire . Banal en 68, 95 etc . Beaucoup d’entre nous attendions le pire après l’échec des casseurs pour dégrader le mouvement. « Normal » ; fabriquer un terroriste et l’assassiner 3 jours après : déjà vu à Toulouse, à Paris etc. Et surtout 30 balles dans le corps pour pas que, vivant, il parle à la justice et aux autres polices, les légales, pas les parallèles ou secrètes. Pendant la guerre en Algérie nous avons vu, fait ça pour gagner l’opinion horrifiée. Ça rappelle 50 ans d’histoire, sinistre. Par contre aujourd’hui, il y a eu en général dans le pays une lucidité nouvelle, instinctive, des réactions de bon sens ; les GJ qui n’ont pas marché et ont été suivis par la Nation
Une autre nouveauté surprenante :la guerre des lycéens
La guerre menées par des lycéens (Le conflit entre les Lycées et la police est ouvert depuis l’affaire de Mantes la jolie Les informations que je tiens viennent d’un collègue ami qui a assisté à plusieurs manifs à Marseille :MEM Cf. son interview dans la Provence du 14 déc) je livre des conclusions à retirer de la détermination et de la volonté des lycéens de s’exprimer sur leur avenir. Et sur la violence des interventions policières à leur égard, ils ont beaucoup à dire. Les Lycéens en ont pris plein la gueule mais ils ont su se protéger et se défendre : ça c’est une attitude nouvelle, un savoir-faire inédit, une étrange « expérience » que cette organisation de défense contre la violence, dans la guerre des flics à leur encontre. Il y a là une expérience qui ne se perdra pas ; des tactiques de guérilla ont été apprises et des matériels ont été réuni (armes de jet, matériel de protection, pharmacie, mobilité extrême). Au début, surpris, les lycéens n’ont pas compris cette haine et ils ont répondu à l’étonnement général à près partout de la même manière :très combative et très courageuse. Que s’est -il passé dans les Lycées depuis 4 ou 5 ans ? Je ne sais pas ; un essai formidablement novateur d’apprentissage de la bataille de rue , de fuite et de retour par l’arrière, de barricades avec du matériel prévu à l’avance, de ruses de faux retrait et de réapparition avec concentration rapide; une organisation de la communications entre eux ( via les portables) qu’on n’aurait pas dit possible si on ne le voit pas. Bref tout un « métier : préparation, masques, foulards , pharmacie contre les gaz lacrymo, contre les flash balls très durs à encaisser, les blessés à soigner avec un équipement de premiers soins ; ce qui montre leur inventivité et aussi leur « longue expérience » de manifs qui durent depuis 4 ou 5 ans !!Il faut saluer leur courage
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