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    et les médias

     

    Ou comment des institutions, en se coalisant, transforment un trublion en vieux socialiste infâme. Les élus parisiens qui honnissent la province, alliés à « ScPo-Ena » et aux journalistes, sondeurs, fabricants d’ « opinion » ne supportent pas que des  opinions  s’expriment hors des normes morales qu’ils ont fixées. La manière de réagir maladroite de Frêche a accentué l'incapacité de dialogue et l’impossibilité de réflexion sur le rôle des médias dans l’organisation de la vie politique

     

    Le maire de Montpellier, le président de Languedoc-Roussillon  qui a divisé le PS, horrifié les médias était un aventurier en politique, finalement banal dans le sud ouest.  Il a incarné un intellectuel d’origine modeste (père gendarme), professeur de droit qui réussit à devenir maire d’une très grande ville.  Sa trajectoire illustre le conflit latent  entre la province et Paris, ainsi que l’hostilité des  élèves de Sc Po et  de l’ENA à l’égard des « parvenus » non conformistes.  Sans hérédité politique, il a constitué son propre fief ; ceci est impardonnable aux yeux des « héritiers ». Il a battu des bourgeois   mieux placés dans la course aux mandats. Comment son origine rurale moyenne ne l’a-t-elle pas handicapé  la conquête de sa légitimité? Au contraire, elles lui ont donné  une grande confiance en lui. D’autres méridionaux, enfants de petits fonctionnaires comme lui, ont manifesté la même  vitalité politique, l’audace, une égale volonté d’ascension.  Ces caractéristiques viennent d’avoir grandi dans un milieu relativement égalitaire, de n’avoir reçu le mépris d’aucune caste bourgeoise et d’avoir vu leurs parents   se transformer sans heurts en classe montante de notables de village. Ces jeunes « Rastignac » importent de leur origine un style  inspiré de la gouaille populaire qui avait tout pour déplaire aux élites urbaines. Homme de tribune, comme Jaurès, son compatriote tarnais, Frêche ne résistait pas au plaisir d’un bon mot, y compris douteux, pour la galerie, alors que Jaurès se contrôlait parfaitement (en public). Ces universitaires, passionnés de politique, ont entrepris  une carrière ouverte aux enfants dits  « du peuple ». Je tenterai  le parallèle avec Pierre Bourdieu ou le philosophe Alain Badiou, intellectuels  passés par l’ENS qui ont connu la réussite  grâce à l’école sans ressentir l’humiliation de la petite extraction. Ces « Toulousains » qui ont gardé le goût du combat (la castagne) n’ont jamais rencontré les grands bourgeois,« hors Ecoles », dans la concurrence économique ou la jungle des finances. Aussi, ils n’en reviennent pas quand ils reçoivent infortunes et disgrâces que les classes cultivées dispensent aux fils d’employés d’Etat. D’autant qu’on n’est plus sous la 3ème République dans le sud et que  la tradition radicale est bien oubliée.

    Bourdieu connut pareillement une fin tumultueuse face aux médias en raison de ses positions ultimes et Badiou longtemps à l’abri de la philosophie s’expose à son tour. Comme Frêche, ils refusèrent, en gros, les concessions à faire pour « arriver ». Jaurès n’aimait pas non plus les gros propriétaires ou les nobles possesseurs de mines, qu’on les appelle « les bourges » ou « la noblesse d’Etat ». La thèse de Droit de Frêche (« les structures foncières du Pays Toulousain sous l’Ancien Régime » est une diatribe de la concentration terrienne. La propriété, c’est le pouvoir et les Occitans, partageux, ne l’aiment pas. Ces trois hommes ne traînent, à ma connaissance, aucune affaire d’argent ou de mœurs, pas de corruption non plus, et c’est pourquoi ils le paient cher aujourd’hui. Les Bourdieu, les Badiou, les Frêche sont des individualistes amateurs d’appels au peuple ; ils flirtent avec l’anarchisme, sont peu à leur aise dans les grandes bureaucraties de parti. Ils jugèrent qu’il vaut mieux être le chef d’une petite secte qu’un cadre moyen dans un grand parti.  Et d’ailleurs, tous les trois créèrent leur secte (le « frêchisme » étant un avatar de la grande église socialiste). Voila comment on peut interpréter le parcours de l’ancien maire de Montpellier, pas du tout exceptionnel dans le Sud Ouest.  Toutefois on doit justifier son ascension puis sa chute, sa grandeur et sa décadence, par des raisons autres que l’hostilité parisienne et le mépris de l’énarquie

    En réalité c’est là un phénomène ordinaire : les effets de cliques quand les institutions républicaines s’immobilisent s’aggravent ; ils gèlent les mobilités sociales au lieu de les ouvrir quand l’économie n’est plus là  et ils occasionnent de nouveaux rapports de générations où la docilité de caractère des jeunes est encore plus exigée pour faire une carrière dans les institutions « démocratiques », gérées par des vieillards  propriétaires de monopoles.

     Bien qu’ayant été élevé dans les mêmes milieux qu’eux, je n’ai aucune sympathie particulière pour ces meneurs d’hommes qu’incarnait en fin de vie (mais pas au début) Frêche l’agitateur.  Je vais cependant tenter de comprendre « de l’intérieur » leurs réactions à l’hostilité générale

     

      L’Enfance du chef  

     

    Je l’ai rencontré pour la première fois à la rentrée, à l’internat en 1949, au lycée Pierre de Fermat à Toulouse (nos mères institutrices se connaissaient). Bon élève, il cherchait toujours une cause de protestation et une occasion de haranguer ses camarades.  Déjà perçait la faconde du meneur, la « grande gueule », moqueur envers les « mous » et les timides . Sportif, comme il se doit à Toulouse (rugby), il avait des concurrents, après match, au pays de la « tchatche ». Ainsi Alain Badiou, notre condisciple légèrement plus âgé, au même lycée, fils du maire de Toulouse, Résistant respecté, était aussi un beau parleur que nous écoutions dans la cour des grands. D’ailleurs Frêche aurait pu être maire de Toulouse si un hasard universitaire ne le parachuta à Montpellier dont il fit la grande ville intermédiaire entre Marseille et Toulouse, au point d’éclipser les deux capitales régionales.

    C’est évidemment là que se trouve sa singularité de caractère car personne avant lui n’avait incarné à ce point une ville ou une région ; il  voulut d’ailleurs la rebaptiser « Septimanie » comme si elle renaissait avec lui, féru de culture Romaine. Il avait enfin trouvé une cause à sa mesure : bâtisseur de ville romaine (le forum etc ) ! Ses défauts, éclatants sur le tard, mégalomanie de vieil empereur ou folie des grandeurs d’administrateur ne masquaient pas sa révolte anti-élite parisienne et son dernier triomphe électoral fut un pied de nez aux socialistes « d’Etat, car « hors parti », il a ridiculisé sa rivale. Ce qui est impardonnable aux yeux de ceux qui pensent qu’ils « font » l’élu et consacrent son  pouvoir

     

    Mais, ne nous y trompons pas, ces trublions du sud ouest sont capables d’un travail colossal parce qu’ils négligent de courtiser la communication ou la télévision : attitude dangereuse. Si on se passe des médias pour se faire élire, où allons nous ? Ils donnent de préférence leur  temps aux études et aux dossiers de terrain. Ils sont sensibilisés au « contact » populaire comme on dit au rugby. Ils vivent dans de confortables habitats sans être assoiffés de fortune ou de patrimoines immobiliers (Frêche vivait dans une agréable villa hors de tout luxe).  

    La dernière fois que je le vis, c’était à la Fac de Droit de Toulouse après son détour par HEC. Sa manie de convaincre et de recruter à toute force n’était pas assouvie.  Il était alors maoïste et   avait tenté, bien sûr, de me faire adhérer mais nos routes politiques avaient divergé. On devinait avec malice ce qui lui plaisait  dans l’image (légende ?) de Mao, cet instit rural, bon pédago et démago à la fois. L ui aussi, venu de province, avait la certitude faire tomber les puissants et il plaidait sa cause avec la ferveur du récent converti. J’ai suivi de loin sa carrière, ne reprenant aucune relation mais je ne fus jamais étonné de ses démêlés avec les médias en raison de ses attitudes grandiloquentes, et ses déclarations .

    Ses  bons « mots »- courants dans les cafés du commerce du Midi- peuvent être lus de deux façons. Le franc parler assure la popularité, et la vulgarité n’est pas un grief. Refus des appareils, c’est aussi le refus du double langage. La franchise combinée à une morale laïque vient de loin : l’anticléricalisme. En Pays Cathare, le double visage et la langue de bois, c’est l’Eglise.  Bourdieu aussi, mais en privé, ne faisait pas dans la dentelle et ne mâchait pas ses mots.

     

    Pourquoi tant de haine ?

     

    Parmi les petites « phrases –déboires » qui firent récemment sa « notoriété nationale » discutons deux formules certes équivoques, que les médias ont volontairement déformées. Constater que l’équipe de France de foot est composée pour l’essentiel de Noirs ou d’Arabes peut être décrypté de deux façons. Cela peut suggérer qu’à 16 ou 18 ans, les jeunes gens doués, quelque que soit leur origine, sont d’égale valeur sportive : les capacités ne sont ni blanches ni noires, et qu’il n’est pas ridicule de s’interroger sur l’absence de persévérance, sur le renoncement à l’effort d’entraînement sur la durée qui fait entreprendre  à certains (plutôt Noirs ou aux populaires)  la carrière de très haut niveau, tandis qu’elle  conduit d’autres (mieux « nés ») à abandonner précocement toute ambition sportive.  Frêche probablement ne voyait pas là un critère de race - et si c’était une remarque raciste, elle était plutôt  anti-Blanc. Je suppose qu’ il signalait   une caractéristique éducative manifeste des familles de classe moyenne  divergente des  familles immigrées   à propos  de l’effort à produire pour devenir professionnel. On pouvait lui opposer (ou faire confirmer par) d’ailleurs le cas de Laurent Blanc, fils d’un ouvrier cévenol, ex-joueur de Montpellier ou celui plus actuel de Y.  Gorcuff, fils bien élevé d’un entraîneur cultivé. Donc, où Frêche ne s’explique pas assez, ou bien il a raison de constater qu’il est difficile d’inculquer aujourd’hui  une telle somme de travail à des  enfants privilégiés (cas de la nageuse L. Manoudou qui abandonne très tôt malgré ses dons et ses succès : elle aussi, vient d’une famille de cadres moyens qui ont réussi et n’ont plus rien à prouver)

    Il s’est attaqué à un autre dogme de la pensée religieuse dominante en politique. Traiter des harkis de « sous-hommes » sera nécessairement considéré comme insupportable, si on néglige l’ironie de l’histoire. Mais là aussi Frêche, où bien manque de pédagogie (et il est suicidaire, donc fautif), ou bien on ne l’écoute pas quand il s’explique. Nous, nous avions compris qu’il vitupérait ceux des enfants de harkis qui militaient et votaient à droite. Son soutien à la cause de l’indépendance de l’Algérie et du FLN a été sans failles, j’en eus la preuve à Toulouse.   Il avait combattu en faculté de droit, comme nous, l’influence de  l’OAS ou  la menace d’extrême droite. Notons que son engagement antiraciste a été récemment rappelé par l’excellent livre du journaliste du Monde Alain Rollat[1]. Il  fut donc choqué que certains fils de harkis qui auraient dû être ses électeurs,  soient dévoyés pour la deuxième fois par la droite : une première fois, quant à leurs parents engagés dans une trahison contre leurs compatriotes en Algérie, et secondairement en France, quant à leurs fils enrôlés dans les partis mêmes qui les avaient égarés. Mais ses jugements expéditifs en l’absence de sens psychologique et d’effort pédagogique minimal à l’égard des médias l’exposaient à tous les dérapages interprétatifs. Les hommes d’action vieillissants perdent le sens des mesures ainsi que celui des convictions dicibles ou non .C’est le lot de l’usure en politique et des limites des gens emportés par l’action qui ne se contrôlent plus, tels ces vieux leaders radicaux-socialistes, les rad-socs qui ont fini dans les abus de langage dans les banquets.

     

    Les trois cliques

     

    A moins qu’il y ait une autre explication plus intéressante sociologiquement. Elle justifierait l’étude de lobbies et de leur alliance.  Notre vie politique est dominée par 3 cliques, clans ou castes qui combinent les actions et les préjugés. Ils firent ainsi de la politique une forme de religion avec sa morale dogmatique

     

    a) le clan des médias. Les médias de masse sont dans les mains d’une minorité de Pdg et de gros actionnaires qui font élire à la tête de leurs chaînes, journaux  ou radios, leurs protégés, quadragénaires chevronnés ; ces derniers choisissent pour les postes de journalistes de terrain ou de reporters, des jeunes gens de  bonne famille, respectueux, conformistes, qui ont été éduqués dans la terreur de l'excentricité, de l’hétérodoxie. Ces jeunes d’ailleurs, quand ils ont servis, usés sont renvoyés ou mis à l’écart. Lorsqu’ils  occupent ces postes fragiles, ils ne se permettent aucune incartade et suivent les directives implicites de leurs chefs-rédacteurs et employeurs.  Ainsi, ils ne dénonceraient jamais, par politesse et bonne éducation, les effets de la sénilité qu’ils constatent de dirigeants qui sont à la tête de nombreuses organisations.  Ils hésitent à stigmatiser la fraude ou l’abus de pouvoir, sauf si d’autres ayant ouvert la voie, ils se mettent alors à la remorque des scandales. C’est cette jeune classe de seconds couteaux, arrivistes et suivistes par peur pour leur avenir, qui font la peau des adversaires qu’on leur désigne.  Comment s’y prennent-ils pour le travail d’exécuteur à la solde ? Il y faut une forte morale professionnelle et une bonne conscience à tout crin ; ils l’ont ! Une bonne dose de naïveté sociale. Ils l’ont puisque sortis protégés des beaux quartiers, naïveté confirmée dans les écoles de journalisme. Par exemple quand j’ai dénoncé aux journaux Le Monde,  Marianne, l’ Equipe etc , la responsabilité des dirigeants de la FFF du foot français, dans la débâcle de la Coupe du monde, ces jeunes journalistes m’ont ri au nez. Ils ne me donnèrent pas plus raison quelques jours après malgré les faits éclatants du vieillissement qui les rend manipulables. Le nouveau Président Duchaussoy, au style d’Empereur avachi de graisse, se fit sacrer à la tête de  la FFF avec 25000 euros de frais de « Médiatrainng », pour de simple conseils de communication et de relations aux médias. Ce ne sont pas les journalistes installés dans ce business qui  ont dénoncé l’enfantillage de notre super-président! On comprend comment les incompétents flatteurs les manipulent, mais avec l’aide du deuxième cercle : la clique des « bavards » 

     

    b) Les conseillers en images, en com., publicitaires de tous bords, coaches psys du marketing des hommes et faiseurs de carrières. Les gestionnaires qui oeuvrent en faveur  des PDG, grâce aux  millions en coulisses qu’on leur confie pour nous les vendre, leur apprennent à se taire ou à proférer la petite phrase consensuelle et vide ainsi qu’à éviter toute sincérité, bref à parler de bois. Justement dans le film consacré à Frêche (« le Président » de Yves Jeuland, intéressant d’ailleurs, davantage sur les entourages politiques que sur les élus eux-mêmes[2]), on les voit à l’affût de la faute de leur élève, singulièrement rétif d’ailleurs qu’était Frêche, lui distillant des conseils en démagogie. On comprend que pour rendre présentable, selon leurs critères Frêche, il eut fallu plus de 25 000 euros.

     

    c) Ajoutez enfin à ces lobbies, la célèbre caste de Sc Po.,  des sondeurs, des experts, des essayistes et commentateurs patentés, tous ou presque sortis du même moule. La maison « scipoena »  a formé l’essentiel des acteurs de notre vie politique actuelle. On rencontre là nos chers « Professeurs », les auteurs célèbres qui font un livre par an, et la plupart de nos députés, ministrables, qui se voient en présidents de ceci et cela, bref les élus qui ont été sur les mêmes bancs  « L’école des sciences politiques » de Paris, le must, là où il faut passer si on veut tenter sa chance. Comme on a dû le dire aux socialistes, élèves par ailleurs sages et appliqués de la République, conformes au modèle : « Vous aspirez à diriger le peuple ? Fuyez le ! ». Ce groupe ne pouvait pas supporter ce Frêche, olibrius sorti d’une école de commerce, hors du sérail et qui s’en moquait. Sa liberté de parole et de comportement, il l’a payée cher, quoiqu’on puisse dire également qu’il l’a bien cherchée.

    La coalition du clan médiatique, de la caste de l’Ecole et de la clique des sondeurs en tout genre, fabrique l’activité politique (« l’actu ») sans trop de scrupules. Paralysés par les enjeux, à la FFF, ils avaient maintenu Domenech contre vents et marées et sont englués maintenant dans sa demande de 3 millions d’euros d’indemnités. De la même manière ils  voulait la peau de l’ outsider Frêche. Ils en auront d’autres ; les têtes de Turcs ne manquent pas s’ils confirment un excès d’indépendance.  Ils ont déjà mis Mélanchon sous surveillance, ce denier étant bien avancé sur la planche glissante.

    Cette coalition mérite d’être examinée car « ils » n’ont pas fini le travail. Ces trois cliques ne sont pas unifiées et nous devons étudier leurs interférences plutôt que les examiner les unes après les autres. Ce sont les interactions renforcées entre ces univers assurant leur crédibilité que nous devons démonter. Leur hétérogénéité et compétition interne les rend instables et leur équilibre est toujours à construire. C’est pourquoi nous assistons à tant de couacs et de ratés, au cours desquels des intrus comme Frêche s’engouffrent et puis s’incrustent. La compétition entre ces trois cliques rend le paysage politique mobile. Elles doivent, pour survivre, sans cesse faire et défaire, créer de la notoriété et la retirer immédiatement, porter un nom aux nues et  ensuite le descendre, octroyer de l’influence et la retirer peu après.  Si nous ne sommes pas immunisés contre ces rusés tacticiens, cela détournera notre attention et déformera notre vue, loin des vrais problèmes, en nous inventant de « faux-ennemis ».

    L’exemple de Frêche fait réfléchir, quelle soit l’opinion qu’on pût avoir de lui ! Comment un iconoclaste intrépide peut battre et ridiculiser les appareils (celui du PS tout au moins). Comment un hétérodoxe archaïque (avec une équipe sommaire de campagne, genre Pieds Nickelés) peut renverser les enseignements d’écoles de communication et de journalisme ? Comment un ex-marxiste léniniste, maoïste de surcroît, peut-il se jouer des bourgeoisies locales de gauche et de droite, et lui imposer les statues de Lénine et Mao dans le parc public  ( ce que la Chine ne fait plus) contre tous les avis défavorables,? Cette leçon, on la retiendra ; on ne l’oubliera pas !

    Alors pour tout cela, après avoir fait de 2010 ton apothéose, après avoir aspiré à ressembler à Molière mourant en scène, le Molière des anti-Tartufes (soi dit en passant, tu nous rappelais plutôt Rabelais et l’appétit gargantuesque), et donc pour ne pas avoir toi non plus, raté ta sortie, « Bravo et Merci  Jojo », comme on disait au lycée.

     

     

     

     



    [1] A. Rollat ,L’assassinat  raté de Georges Frêche , Edi singulières ,2008

    [2] Ce film mérite d’ailleurs une étude de contenu tant il est (« involontairement » ?) riche .Peut-être la tenterons-nous plus tard ?


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